La suite des aventures de Willou

Mercredi soir 20 h00 embarquement immédiat direction le stage de SG.

J’arrive à la ferme, vais chercher mon gros, de la nourriture pour monter dans le camion…ben oui en ce moment c’est laborieux ! On vérifie les pieds, un coup de brosse et hop je décide d’embarquer le gros…il monte difficilement mais il monte…je referme et c’est parti mon kiki…juste le temps de se perdre un peu (sinon c’est pas drôle (merki MA…PY pourri) et hop arrivés à destination.

On descend Willou transpire beaucoup, il stresse pas mal durant le voyage. Nos gentils  hôtes lui ont préparé un bon box douillet. Il hésite un peu à entrer mais bon on y arrive. Il est tout seul mais semble bien gérer, on peut repartir. Rendez vous Jeudi matin 7h00.

• Jour 1 :
• Très fière du Willou qui a été très sage et qui a su le rester même tout seul dans un endroit inconnu, sans la vue des autres chevaux. Quand j’arrive il m’accueille de son doux hennissement de bienvenue. Il est curieux et de bonne humeur, je le lis dans ses yeux, je suis contente car ces derniers temps il était plutôt maussade. Je cure et brosse et rebrosse. C’est le petit matin il n’y a personne et j’adore cette ambiance avant de monter.
• Willou n’a qu’une envie c’est de sortir du box pour découvrir le lieu ! Je décide de l’attacher devant pour natter, mais il ne tient pas en place…je selle comme je peux et décide de partir à pieds pour faire connaissance calmement avec la carrière. L’endroit est très joli et agréable, Willou souffle un peu en découvrant le sable mouillé mais s’habitue, on salue les vaches curieuses en passant…c’est bon, alors à cheval !
• Pendant ce temps Simon arrive, on commence une détente tranquillou. Simon analyse ma détente, je veux trop le faire avancer, il va trop vite,  il faudrait le reprendre un peu sur la largeur par exemple. Ok, on va donc reprendre là où on en était au précédent stage à savoir : Epaule en dedans, contre épaule en dedans. Je ne suis plus très au point sur ma position, Simon reprend la bête pour me montrer ! ( J)
• Attention moment d’auto-congratulation : il me félicite pour le travail sur ma bête qui est « léger », dixit le maître ! J))))) WAAAaaaaa ça fait plaisiiiir ! Simon si tu nous regardes : Merci !

Il me montre donc ce qui ne va pas : je dois lui laisser du mou dans les mains les tenir plus hautes et jouer ne pas rester figer, ne pas vouloir le tenir : effectivement ça change. Par contre ne pas le laisser m’arracher les rênes des mains pour se gratter ou autre quand on s’arrête. D’abord un arrêt propre, ensuite on lui laisse les rênes. Pour les EED je dois soigner ma position avec une belle vrille et un regard bien placé (regardes ton taureau ! J je m’en souviendrai cette fois) Il faut également que j’indique la direction que je laisse passer les épaules. Attention à la rêne extérieure qui ne doit pas passer au dessus et à ma jambe extérieure qui tient les hanches.

Bon ben …il était clairement plus léger avec tout ça : très agréable sous la selle ! Un bonheur ! Merci Simon. Un peu de brooting, un bon café et on rentre au box en attendant le cours du soir.

Cours du jeudi soir : MERDIQUE DE CHEZ MERDIQUE : je suis crevée, mes aides ne sont pas bonnes, je n’y arrive pas, c’est la caca c’est la tata, c’est la cata !Je ne comprends plus rien du tout…bref, faut se ressaisir.

Vendredi

On repart sur des épaules en dedans, contre épaules en dedans. Willou me treuille, sa défense favorite : et je réagis mal c'est-à-dire comme à mon habitude : debout sur les étriers talons descendus, dos en arrière et je tire ou je cisaille…pas bon du tout, faut tout reprendre dans ma façon de gérer. Je dois le ralentir des le départ, arrêt avec mon dos tonique, bien assise dans ma selle et relâcher la pression directe. Un tout petit trop également faut qu’il soit dans l’optique qu’on peut repasser au pas à tout moment. Ne pas hésiter à s’arrêter ou à passer au pas dans l’épaule en dedans. Je ne vous cache pas que ça déplait fortement à monsieur William qui contré dans sa défense la plus aboutie m’envoie chier en se cabrant : pas contente la bête. Donc l’objectif du soir va être de bosser tout tranquille sans qu’il me prenne la main, je dois travailler ça tout le temps. Que c’est dur de changer ses habitudes merdiques ! ;)

Cours du vendredi soir :

• On continue avec le travail des EED et contre EED, d’abord une détente comme Simon me la conseillée c-a-d doucement en essayant de me porter plus en avant et en portant les rênes de façon très souple , sans tirer surtout. J’ai toujours beaucoup de mal avec ma position. Willou en a marre de bosser les EED ! il me le fait savoir en ce cabrant sur toute la longueur de la carrière à la fin de la séance, et comme moi j’ai tendance à résister dans les doigts ça n’aide pas, Simon le reprend et me remontre encore comment je dois être. Je finis sur un exercice pas trop mal de contre EED, on peut arrêter la dessus.

Samedi

• Détente toujours dans le même objectif : l’assouplir doucement avec des incurvations, détendre tranquillement, faut le rendre disponible. Jouer en douceur sur les rênes. J’y arrive mieux ma position est meilleure mais faut toujours que je lutte pour ma position : en fait faut vraiment que je fasse attention à ma position. Willou y arrive très bien donc je dois faire des efforts pour lui permettre d’y arriver.
• Samedi soir : Simon nous laisse faire seuls pour vérifier si j’ai compris et si je vais m’en sortir « all  alone » à Willouland ! bref j’ai bien saisi l’idée mais faut juste que je lutte pour combattre mes vieux démons. Porter les mains hautes avec des rênes plus ajustées pour mieux pouvoir canaliser et ne pas tirer vers moi. Ne pas descendre les talons, me porter en avant…bref tout ce que je ne fais pas ! mdr
  

Voilà tout ce que j’ai à bosser pour la prochaine fois ! je suis un peu déçue de ne pas mieux y arriver mais bon c’est très dur de lutter contre 15 ans de mauvaises habitudes mais je ne désespère pas, je vais retenir les conseils et les appliquer au mieux.

L’exercice de la contre EED/ EED ligne du milieu et sur le grand côté

Je décide avec Véro de revenir chercher mon Willou que le dimanche soir pour ne pas souffrir de la chaleur : 30 degrés en journée tout de même. On dit au revoir à nos gentils hôtes, qui ont même douché Willou pour le soulager dans l’après midi (un 5 étoiles cette pension je vous le dis !) et hop direction le camion, après un peu de chichi Willou monte et on repart vers Willouland !

Merci à tous pour la précieuse aide que vous m’avez apporté : Véro, Virginie, nos hôtes Isa et Joël, Tania à la photo et biensûr Simon.

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Montage Photos

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Montage Vidéos:

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